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Le projet du Mont des Quatre Faux a fait l’objet de premières études écologiques entre 2006 et 2009. Celles-ci ont été intégralement remises à jour en 2014-15Les bureaux d’expertises indépendants qui ont réalisé ces diagnostics concluent à la compatibilité du site avec l’implantation d’éoliennes et à un enjeu écologique (avifaune, chiroptères, flore) globalement faible.

L’avis récemment émis par l’Autorité environnementale (15 novembre 2016) indique clairement que « l’impact résiduel du projet sera faible, après que les différentes mesures correctives aient été mises en place ».

L’autorisation unique attendue de l’administration devrait valider ces conclusions.

Nota 1 : Le rapport d’étude d’impact du projet du Mont des Quatre Faux (plus de 300 pages) ainsi que l’avis de l’Autorité environnementale sont accessibles dans le dossier d’enquête publique.

Nota 2 : Les études statistiques (source : Ligue de Protection des Oiseaux) montrent que les collisions avec les éoliennes restent un facteur de mortalité des oiseaux très faible, loin derrière les baies vitrées, le réseau routier ou le réseau électrique.

Les technologies de dernière génération ont permis de réduire encore davantage les émissions sonores des éoliennes.

Les développeurs de projets éoliens doivent respecter un éloignement minimum de 500 mètres entre les machines et les premières habitations (nota : pour le parc éolien Mont des quatre Faux, et suite à la concertation menée localement, les éoliennes seront toutes à plus de 1000 mètres de toute habitation)

À 500 mètres, le volume sonore d’une éolienne en fonctionnement s’élève à 35 dB*, soit l’équivalent d’une conversation chuchotée. Certes, le son augmente avec la vitesse du vent. Cependant, le bruit ambiant, comme le bruit du vent dans les arbres, s’amplifie plus rapidement que le bruit émis par les éoliennes, qui provient du souffle du vent dans les pales.

La procédure d’autorisation d’exploiter au titre des ICPE (Installation Classée pour la Protection de l’Environnement), à laquelle toute installation éolienne est soumise, impose la réalisation d’une étude d’impact. Celle-ci intègre une étude acoustique très précise, menée par un expert indépendant, permettant de déterminer une implantation optimale. Il est, en effet, possible, grâce aux simulations acoustiques réalisées par des spécialistes, de prévoir la propagation du son autour de plusieurs éoliennes et de limiter ainsi tout risque de nuisance sonore.

*Source : Syndicat des Energies Renouvelables

 

Les avis divergent sur l’aspect esthétique ou inesthétique des éoliennes, tant la question est subjective. Conscients de ces clivages, les professionnels recherchent la meilleure insertion paysagère lors de l’étude d’implantation des machines.

C’est pourquoi, avant même la construction d’un parc, le rendu visuel est évalué à l’aide de photomontages.

Toutefois, de nombreux sondages montrent que les Français sont majoritairement favorables au développement des éoliennes. L’un d’eux, réalisé dernièrement par IPSOS pour le Syndicat des énergies renouvelables*, révèle que 83 % de la population a une bonne image de l’énergie éolienne.

*Source : Les Français et les énergies renouvelables, Résultats de l’étude menée par Ipsos pour le SER, Janvier 2013