La concertation

Visionnez la vidéo – UNE DÉMARCHE DE CONCERTATION INNOVANTE

Le projet a débuté en 2005 et a été pensé dès le début de manière collective sur cette vaste plaine agricole, avec comme objectif qu’il profite à tous. Les sept communes se sont rassemblées ensemble pour permettre de créer un projet d’aménagement commun et éviter la multiplicité des projets éoliens différents sur un même territoire. 

En 2014 et 2015, lors de l’élaboration du projet, une vaste  concertation a été réalisée de manière inédite. 13 mois de concertation et d’informations ont en particulier permis de rencontrer 1500 personnes et acteurs du territoire.  

En particulier, des ateliers participatifs ont été organisés. Ouvert à tous, cette démarche a enrichi et fait évoluer le projet.  

Etape 1 : le diagnostic : 50 entretiens individuels, pour comprendre les attentes et les propositions pour la suite du développement du projet 

Etapes 2 : 11 ateliers participatifs 

  • Trois ateliers techniques permettant aux participants de mieux appréhender les problématiques spécifiques du développement de ce projet éolien 
  • Trois ateliers thématiques « Développer l’insertion paysagère et environnementale », pour faire émerger des propositions nouvelles  
  • Trois ateliers thématiques « Retombées économiques locales », pour faire émerger des initiatives permettant de démultiplier les bénéfices locaux du projet 
  • Deux ateliers thématiques « Mieux informer », pour faire émerger des initiatives visant à informer plus efficacement sur les avancées du projet 

Plus de 90 personnes mobilisées (riverains, élus, représentants des collectivités, des associations, acteurs économiques, …)  

Cette démarche a ainsi permis de faire émerger des initiatives permettant de démultiplier les bénéfices locaux du projet et de formaliser 40 propositions.  

Ces mesures, inscrites dans les demande d’autorisation répondent aux besoins exprimés et visent en particulier 3 thématiques.  

 

Préservation

et amélioration  

du cadre de vie

Recréer de la biodiversité

et de la nature 

Être bénéfique

à l’économie

et l’emploi ardennais 

Voici quelques exemples de mesures : 

Préservation du cadre de vie :  

  • Distance minimale de 1 km à toute habitation 
  • Suppression d’éoliennes 
  • Large maille paysagère d’implantation réduisant le nombre d’éoliennes 

Amélioration du cadre de vie, le choix de chaque commune :  

  • Mesures à la main des communes d’implantation pour permettre l’amélioration du cadre de vie des riverains  
  • Il s’agira de mesures telles que la végétalisation des centres bourgs, l’enfouissement de lignes électriques aériennes, la mise en place de sentiers pédagogiques, la distributions de bons énergie ou de bons rénovation pour les riverains.  

Recréer de la biodiversité et de la nature :  

  • Accompagner les agriculteurs partenaires de la biodiversité : plantation de 6 km de haies et de 15 km de bandes enherbées, pérenniser les pratiques écologiques de récolte de luzerne, protéger les busards etc.  
  • Des plantations végétales : en périphérie des villages, dans le parcellaire agricole, le long de chemins ou d’axes routiers ainsi que directement pour les riverains volontaires via une bourse aux arbres.  
  • La restauration de lieux clés pour la biodiversité : restaurer des secteurs d’intérêt écologique comme la pelouse d’Alincourt (Aussonce) et les Holles Galant (Ménil Lépinois), (re)créer des mares et leurs abris écologiques associés ect.  

Être bénéfique à l’économie ardennaise, à l’emploi et la formation :  

  • Un partenariat a été tissé dès 2016 avec la Chambre de commerce, la Fédération du BTP et la Chambre des métiers et de l’artisanat pour que l’investissement bénéficie le plus possible aux entreprises des Ardennes et de Champagne-Ardenne. Environ 60 millions d’euros et 18 000 jours de travail seront accessibles aux entreprises ardennaises durant les deux années du chantier. 
  • Un centre de maintenance local sera créé pour le parc du Mont des Quatre Faux. Des dizaines d’emplois non délocalisables seront ainsi créés au sein du centre de maintenance local. Ces emplois pourront notamment être occupés par les techniciens formés au lycée Bazin de Charleville-Mézières qui est d’ores et déjà étroitement associé au projet. 
  • Un partenariat avec le lycée Bazin de Charleville-Mézières formant des techniciens de maintenance éolien existe depuis 2017 et a été renouvelé. Il permet notamment aux étudiants d’avoir accès aux offres de stage, d’alternance et d’emplois.  
  • D’octobre à novembre 2017, une campagne de financement participatif a été réalisée dans l’objectif de démultiplier les retombées locales liées au projet avant même sa construction, au bénéfice direct des riverains : au total 300 000 € prêtés par 247 personnes, dont 36% par les habitants des communes d’implantation, 43% par les habitants des communautés de communes d’implantation et riveraines et 51% par les habitants de la région. Le taux d’intérêt annuel brut était bonifié pour les habitants des communautés de communes d’implantation et riveraines du projet à hauteur de 7% (5% à l’échelle régionale ou nationale). 
  • Entre 2014 et 2022 le projet a nécessité plus de 250 000€ de frais d’études pour des entreprises de la région.